Recyclage des batteries
Pour une solution commune à toute la branche
16 décembre 2021 agvs-upsa.ch – Les batteries de véhicules et du secteur industriel doivent être éliminées dans le respect de l’environnement en Suisse. Ce recyclage est financé depuis 2011 par une taxe obligatoire dont il est possible d’être exonéré. Mais cette exonération arrive à échéance à fin 2021 pour la branche automobile.
Source: VW
jas. Le nombre de véhicules électriques neufs ne cesse de croître en Suisse, et avec lui, le nombre de batteries qui devront un jour être éliminées en bonne et due forme. Mais dans le domaine de l’électromobilité, ces évolutions ne se font pas du jour au lendemain, pour le plus grand bonheur des garagistes.
L’année passée, près de 8000 tonnes de matériaux ont pu être récupérées grâce au recyclage des batteries en Europe. Il s’agit avant tout d’aluminium et de cuivre tirés des blocs de batteries ainsi que de nickel, de cobalt et de lithium tirés des cellules de batterie. En 2040, près de 720'000 tonnes de matériaux d’une valeur approximative de 5,26 milliards de francs pourraient être recyclés, soit neuf fois plus! Andreas Krüger, responsable de la gamme ID de Volkswagen, explique: «À l’heure actuelle, nous avons même trop peu de batteries à recycler: quelques-unes viennent de véhicules de pré-séries et d’autres de véhicules de crash-tests.» Normalement, les batteries seraient utilisées pendant au moins huit ans avant d’être reconverties en batteries de stockage dans le cadre de projets «Second Life» pendant huit ans supplémentaires. Le recyclage effectif des batteries n’est nécessaire qu’après ce laps de temps. VW a malgré tout élaboré une installation pilote pour faire de premières expériences.
Plusieurs constructeurs proposent des solutions pour continuer à utiliser ces précieuses ressources à la fin de leur première vie. L’année passée, Honda Motor Europe a développé un partenariat avec la Snam (Société Nouvelle d’Affinage des Métaux) afin d’améliorer la valorisation durable de ses anciennes batteries. La Snam récolte les batteries des Honda hybrides ou électriques. Avec son modèle électrique Zoe qui roule sur nos routes depuis des années, Renault collabore quant à lui avec le spécialiste de l’élimination et du recyclage Veolia et le groupe chimique Solvay.
Les batteries de véhicules et du secteur industriel doivent être éliminées dans le respect de l’environnement en Suisse. Depuis 2011, il est obligatoire de s’acquitter d’une taxe pour financer cette élimination. Les fabricants et les importateurs de batteries (batteries lithium-ions pour voitures électriques comprises) peuvent être exonérés de cette obligation dans certaines conditions. Les bases légales sont définies par l’Ordonnance sur la réduction des risques liés aux produits chimiques (annexe 2.15, chiffre 6.1). Mais cette exonération arrive à échéance fin 2021. Ainsi, la branche automobile suisse doit présenter une solution de recyclage des batteries à Inobat, société mandatée par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) pour administrer et percevoir une taxe d’élimination anticipée.
«Nous avons déposé notre solution de recyclage des batteries à l’échelle de la branche dans les délais et attendons impatiemment ce que dira Inobat», explique Christoph Wolnik d’auto-suisse. «Nous ne pourrons malheureusement partager les détails y relatifs avec les garagistes qu’après l’évaluation de notre concept; des adaptations seront peut-être encore nécessaires.» L’OFEV ne donne aucune information sur la procédure en cours. Pour l’heure, rien n’indique si des modifications sont prévues pour les garagistes ou les acheteurs de véhicules électriques dès 2022 (et si oui lesquelles). auto-suisse se montre cependant confiante: la solution présentée à Inobat est bonne pour toutes les parties et nous devrions aussi profiter de l’exonération des taxes à l’avenir.
Source: VW
jas. Le nombre de véhicules électriques neufs ne cesse de croître en Suisse, et avec lui, le nombre de batteries qui devront un jour être éliminées en bonne et due forme. Mais dans le domaine de l’électromobilité, ces évolutions ne se font pas du jour au lendemain, pour le plus grand bonheur des garagistes.
L’année passée, près de 8000 tonnes de matériaux ont pu être récupérées grâce au recyclage des batteries en Europe. Il s’agit avant tout d’aluminium et de cuivre tirés des blocs de batteries ainsi que de nickel, de cobalt et de lithium tirés des cellules de batterie. En 2040, près de 720'000 tonnes de matériaux d’une valeur approximative de 5,26 milliards de francs pourraient être recyclés, soit neuf fois plus! Andreas Krüger, responsable de la gamme ID de Volkswagen, explique: «À l’heure actuelle, nous avons même trop peu de batteries à recycler: quelques-unes viennent de véhicules de pré-séries et d’autres de véhicules de crash-tests.» Normalement, les batteries seraient utilisées pendant au moins huit ans avant d’être reconverties en batteries de stockage dans le cadre de projets «Second Life» pendant huit ans supplémentaires. Le recyclage effectif des batteries n’est nécessaire qu’après ce laps de temps. VW a malgré tout élaboré une installation pilote pour faire de premières expériences.
Plusieurs constructeurs proposent des solutions pour continuer à utiliser ces précieuses ressources à la fin de leur première vie. L’année passée, Honda Motor Europe a développé un partenariat avec la Snam (Société Nouvelle d’Affinage des Métaux) afin d’améliorer la valorisation durable de ses anciennes batteries. La Snam récolte les batteries des Honda hybrides ou électriques. Avec son modèle électrique Zoe qui roule sur nos routes depuis des années, Renault collabore quant à lui avec le spécialiste de l’élimination et du recyclage Veolia et le groupe chimique Solvay.
Les batteries de véhicules et du secteur industriel doivent être éliminées dans le respect de l’environnement en Suisse. Depuis 2011, il est obligatoire de s’acquitter d’une taxe pour financer cette élimination. Les fabricants et les importateurs de batteries (batteries lithium-ions pour voitures électriques comprises) peuvent être exonérés de cette obligation dans certaines conditions. Les bases légales sont définies par l’Ordonnance sur la réduction des risques liés aux produits chimiques (annexe 2.15, chiffre 6.1). Mais cette exonération arrive à échéance fin 2021. Ainsi, la branche automobile suisse doit présenter une solution de recyclage des batteries à Inobat, société mandatée par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) pour administrer et percevoir une taxe d’élimination anticipée.
«Nous avons déposé notre solution de recyclage des batteries à l’échelle de la branche dans les délais et attendons impatiemment ce que dira Inobat», explique Christoph Wolnik d’auto-suisse. «Nous ne pourrons malheureusement partager les détails y relatifs avec les garagistes qu’après l’évaluation de notre concept; des adaptations seront peut-être encore nécessaires.» L’OFEV ne donne aucune information sur la procédure en cours. Pour l’heure, rien n’indique si des modifications sont prévues pour les garagistes ou les acheteurs de véhicules électriques dès 2022 (et si oui lesquelles). auto-suisse se montre cependant confiante: la solution présentée à Inobat est bonne pour toutes les parties et nous devrions aussi profiter de l’exonération des taxes à l’avenir.
Ajouter un commentaire
Commentaires