Maurice Acker, National Sales Director AutoScout24.
 
Il y a quelques années encore, on se retournait sur chaque voiture électrique qui passait. Aujourd’hui, avec leur ronronnement discret, elles sont devenues normales dans le paysage routier. Sur AutoScout24, une voiture neuve sur dix est déjà une voiture électrique. Leur proportion a augmenté de manière ultra-rapide ces deux dernières années. C’est pourquoi la plate-forme propose une aide à la recherche aux personnes qui souhaitent trouver un tel véhicule sans se perdre dans la jungle des offres.

La mobilité électrique devient une réalité. Certains constructeurs ont déjà annoncé qu’ils abandonneraient complètement le moteur à combustion (Volvo), quand d’autres étoffent à toute allure leur palette de modèles électriques (groupe Volkswagen, Renault, etc.). Le programme de soutien et la réglementation du côté de la politique montrent leur efficacité. Il y a trois ans, moins d’une voiture neuve sur cent proposée sur AutoScout24 était dotée d’un moteur électrique. Aujourd’hui, c’est déjà une voiture de tourisme sur dix qui l’est.

La demande augmente aussi
Chose réjouissante : la demande aussi se développe continuellement. À la mi-2018, la part des recherches spécifiques de voitures électriques s’élevait à moins de 2,5 % sur AutoScout24. Fin 2019, ce chiffre est passé à près de 5 % et a même parfois dépassé 7,5 % fin 2020. Et la tendance est nettement à la hausse. En 2020, les marques de voitures électriques les plus recherchées sur AutoScout24 étaient Hyundai, VW, Mercedes, Tesla et Renault. Pendant les premiers mois de cette année, VW a pris la tête du classement devant BMW, Hyundai, Fiat et Mercedes.

Encore peu de critères de recherche spécifiques utilisés
Sur AutoScout24, la plupart des gens recherchent simplement une voiture électrique, sans aucune autre spécification. Ou alors ils effectuent une recherche par marque, comme Tesla, ou par modèle, comme la Renault Zoe. « Nous sommes persuadés que cela va changer, déclare Maurice Acker, National Sales Director d’AutoScout24, c’est pourquoi nous optimisons continuellement notre plate-forme. » AutoScout24 part du principe que les clients sauront bientôt mieux ce qu’ils souhaitent et que leurs critères de recherche s’affineront, comme c’est déjà le cas aujourd’hui pour les voitures à essence. « À l’heure actuelle, les clients peuvent uniquement comparer l’autonomie des véhicules électriques, et ils le font beaucoup. Mais bientôt, nous pourrons nous consacrer à d’autres critères et arrêter de parler de la puissance de la batterie », relève Maurice Acker avec un clin d’œil.

Le but d’AutoScout24 est de pouvoir conseiller au mieux les personnes intéressées dans le processus de recherche d’un véhicule. Grâce à la plate-forme, elles doivent pouvoir prendre les bonnes décisions en matière de mobilité électrique, avec ou sans batterie, mais aussi dans le domaine des technologies de transition comme les véhicules hybrides ou hybrides légers, et ce, qu’il s’agisse de voitures neuves ou d’occasion. Maurice Acker l’exprime ainsi : « AutoScout24 présente déjà au client l’offre de mobilité en temps réel et aux véritables prix du marché. Il peut donc y rechercher ce qui correspond à ses besoins. Pour les véhicules électriques aussi, l’image se précise de plus en plus. »

Davantage de voitures électriques, mais encore peu d’occasions
Début mai 2021, près de 6700 véhicules électriques étaient disponibles sur AutoScout24, dont quatre sur cinq construits en 2020 et 2021, c’est-à-dire neufs. À peine 12 % des véhicules avaient plus de deux ans. Le marché des occasions électriques est donc encore relativement restreint, ce qui n’est guère surprenant si l’on considère la part que représentaient les véhicules électriques parmi les voitures neuves il y a encore trois ans. AutoScout24 s’attend à une évolution analogue à celle des voitures neuves, soit à une forte croissance, mais avec un peu de retard.

Le marché change : les temps sont durs pour les concessionnaires
La numérisation a un impact nettement plus fort sur les voitures électriques qu’elle n’en a jamais eu sur celles à essence. Pour des raisons d’efficacité, des fonctionnalités spéciales seront probablement intégrées à chaque modèle. Il faudra ensuite les activer au moyen de mises à jour logicielles dans le magasin d’applications. Le changement s’invite cependant aussi dans les garages : si les mécaniciens ont aujourd’hui les mains dans le cambouis dans les ateliers, demain on aura besoin d’électriciens qui connaissent bien les logiciels et la haute tension dès l’usine. Il s’agit là d’une réorganisation structurelle complète. Toutefois, l’expert d’AutoScout24 reste là aussi optimiste : « Malgré tous les défis que cela représente, les concessionnaires qui se préparent d’ores et déjà à la mobilité électrique de demain peuvent développer un avantage compétitif. » Il convient pour cela de former son personnel, de mettre en place l’infrastructure et d’avoir un plan pour le positionnement de son entreprise. Car pour Maurice Acker, une chose est claire : « La question n’est pas de savoir si la mobilité électrique se propagera, mais quand elle le fera et à quel rythme. » Là encore, AutoScout24 est prête, en aidant les concessionnaires à numériser leurs ventes et à offrir à leur clientèle toutes les options.